Le Hsing I Chuan est un art martial chinois interne puisant ses principes du taoïsme. Zoom sur cette pratique relaxante et énergisante.

Le Hsing I Chuan ou boxe du corps et de la pensée
Le Hsing I Chuan en histoire
Le Hsing I Chuan, appelé aussi Xing Yi Quan, est le plus ancien des arts martiaux appartenant au système Nei Chia (art martial interne) de la Chine. Les bases fondamentales de cette discipline ont été mises en place par le général Yue Fei de l’armée chinoise au XIIe siècle. Au XVIIe siècle, le Maître Chi Lung Feng a réorienté la discipline vers le système interne. Il l’a ensuite enseignée aux paysans pour que ceux-ci-puissent se défendre lors des attaques des brigands. Le Hsing I Chuan a pris sa forme définitive à la fin du XVIIe siècle.
Les principes du Hsing I Chuan
Le Hsing I Chuan est un art martial à la fois simple et efficace. A la différence du Tai-chi-chuan, les mouvements et attaques sont droits et non circulaires. La compréhension de l’art martial est plus importante que l’esthétique des mouvements. Pour que la discipline soit bénéfique à l’homme, le corps et l’esprit doivent être en harmonie totale. Le Hsing I Chuan est une discipline à mi-chemin du système interne et externe. Même si la discipline vise la connaissance de soi, elle fait montre de son efficacité dans les combats réels.
Le Hsing I Chuan : les bienfaits
Le Hsing I Chuan permet d’atteindre une meilleure connaissance des possibilités du corps et de l’esprit. Elle aide les pratiquants à mieux contrôler leur souffle. L’art martial forge également le corps et l’esprit. Aussi, les pratiquants ont une attitude plus sereine devant les problèmes et aléas de la vie. Le Hsing I Chuan est le sport idéal pour ceux qui aspirent à la vraie connaissance de soi. Divers écoles d’arts martiaux internes chinois de la France proposent déjà ce style aux férus des sports relaxants. Comme exemple, vous avez l’école Tei Sei Ryu Kokujutsu Kan de Bordeaux ou encore l’école Le Bouscat de la Gironde.